Étude critique de Michèle Tribalat sur l’approche des populations d’origine étrangère par le service statistique français
Le site de l’Insee est un des plus bordéliques qui soit. C’est un Google un peu amélioré à la française. On y trouve parfois, par hasard, ce que l’on a longtemps cherché sans succès et, quelquefois, on trouve plus vite en passant par Google maison mère. Aux utilisateurs de se débrouiller. Il ne propose pas de base de données comme le font de nombreux instituts statistiques européens, notamment Eurostat. Sur un sujet aussi important dans le débat public que la population d’origine étrangère, les données glanées à travers les publications de l’Insee font apparaître, comme nous allons le voir, des défaillances et un manque de cohérence qui nuisent à la crédibilité de la statistique française.
Introduction
Ce grand désordre vient d’une priorisation de la production statistique à destination interne et d’une indifférence à l’égard de l’utilisateur. L’Insee produit avant tout pour son propre usage. Il est donc courant d’accéder à des données par l’intermédiaire de ses publications (Insee Première, Insee Références, Insee Focus, Portrait social…). Ce qui ne signifie pas qu’il soit sourd à la demande d’informations du public, laquelle transite en particulier par le Conseil national de l’information statistique (CNIS). Mais il n’a pas vraiment pensé à l’utilisateur de données qui voudrait les traiter lui-même, sans se contenter de recueillir des informations dans ses publications.
1. Une conception indigente des séries chronologiques
On aimerait ainsi pouvoir disposer de séries, sans avoir à les constituer soi-même à partir de différentes publications, sans toujours y parvenir avec succès. Certes, l’Insee a une rubrique sur les séries chronologiques par thème (https://www.insee.fr/fr/information/2860802), mais selon une sélection de son cru et d’une grande pauvreté. Alors que d’autres instituts de statistiques disposent de bases de données qui proposent à l’utilisateur, par thème, la possibilité de choisir lui-même ses variables, l’Insee présente un prémâché peu élaboré. Pour lui, une série chronologique ne peut porter que sur une caractéristique et non sur une collection de plusieurs d’entre elles qui aurait du sens.
Prenons par exemple le thème Démographie. Il se décline selon les sous-thèmes suivants :
- Population et structure de la population
- Naissances et fécondité
- Décès et mortalité
- Mariages, nuptialité et Pactes civils de solidarité (PACS)
Voyons ce que l’on peut obtenir sur le sous-thème « Population et structure de la population » en données annuelles pour la France ou la France métropolitaine :
Le chiffre entre parenthèses indique le nombre de séries disponibles. L’Insee propose ainsi 19 séries sur la population de la France au 1er janvier. Pas de quoi se frotter les mains car, si l’on a la population totale (c’est le moins) depuis 1982, les autres séries portent sur des groupes d’âges (moins de 15 ans, moins de 20 ans, 20-59 ans, 60 ans+, 75 ans+ et 15-49 ans) depuis 1991, pour les hommes, les femmes et le total. Et c’est tout ! Pas de décomposition, par exemple entre immigrés et natifs (non immigrés comme les appelle l’Insee) ou de structure par âge complète, que l’on pourra, avec un peu de chance, trouver ailleurs sur le site, mais pas dans la rubrique « Séries chronologiques ».
J’ai donc tenté de reconstituer moi-même une série portant sur la population d’origine étrangère sur deux générations par pays d’origine, qui ne remonte pas bien loin, à partir de la série sur les immigrés en France de 2006 à 2023, que j’ai fini par trouver[1] et un début de série pour les nés en France d’au moins un parent immigré figurant dans l’Insee Références, Année 2023, consacré aux immigrés et aux descendants d’immigrés[2].
Présentons d’abord le tableau de référence page 12 de cette publication.
1.1 Incohérences d’une présentation de l’évolution temporelle des immigrés et descendants d’immigrés par l’Insee
en milliers
Figure 1.- Nombre d’immigrés et descendants d’immigrés vivant en France selon le pays d’origine.
nd : non disponible.
Notes : changement de nomenclature géographique en 2006, les pays d’Afrique sahélienne et guinéenne sont classés avec les autres pays d’Afrique jusqu’en 1999. Les questions relatives au pays et à la nationalité de naissance des parents ont été introduites en 2005 dans l’enquête Emploi.
Champ : France métropolitaine de 1968 à 1990, France hors Mayotte de 1999 à 2013, France depuis 2014 pour les personnes immigrées ; France hors Mayotte, personnes vivant en logement ordinaire pour les descendants d’immigrés.
Sources : Insee, base Saphir (1968 à 1999), recensements de la population (2006 et 2010) et estimations de population (2021) pour les immigrés ; Insee, enquêtes Emploi 2005, 2011 et 2021 pour les descendants d’immigrés.
J’ai donc essayé de boucher les trous qui pouvaient l’être. Mais avant d’examiner ce que cela donne, quelques remarques s’imposent.
- Problème des dates choisies : l’Insee n’a pas songé qu’il pourrait être utile de disposer de dates identiques pour les immigrés et les descendants d’immigrés lorsque c’était possible. Pourquoi avoir choisi l’enquête Emploi 2005 alors que celle de 2006 aurait permis d’avoir la correspondance avec les immigrés de la même année ?
- Champ géographique à géométrie variable : l’Insee précise bien le champ géographique qui évolue au fil des ans pour les immigrés et diffère de celui des descendants. II avait la possibilité de conserver le même champ géographique tout au long de la période pour les immigrés et les descendants en retenant « France métropolitaine ». Une série temporelle doit, lorsque c’est possible, porter sur le même champ géographique. Et là, c’était possible. Par ailleurs, la ligne « population totale » se réfère, pour les deux dernières années à celle de la France entière, avec Mayotte en 2021, y compris pour les descendants alors que l’enquête Emploi porte sur la France hors Mayotte.
- Incohérences des choix de l’Insee : Les données sur les immigrés concernent toute la population, y compris celle qui vit en communauté (foyer, prison, ehpad…). Ce n’est pas le cas des données sur les descendants, l’enquête Emploi ne retenant que les logements ordinaires. Cependant, les totaux gardés par l’Insee sont les mêmes dans les deux cas. Et lorsque les auteurs calculent la proportion de descendants, c’est bien à la population totale qu’ils rapportent leur nombre et non à celle des seuls logements ordinaires : 7,349 millions/ 67,626 millions, soit 10,9 % en 2021 : « En 2021, 7,3 millions de personnes vivant en logement ordinaire en France hors Mayotte sont des descendants d’immigrés de deuxième génération, c’est‑à‑dire des personnes nées en France d’au moins un parent immigré. Elles représentent 10,9 % de la population totale. » (p. 14). Je ne leur en ferait pas grief si l’Insee consentait à en tirer les conclusions en ajoutant la proportion d’immigrés et celle des descendants, pour mesurer la proportion de personnes d’origine étrangère sur deux générations.
Dans l’Insee Première n° 1906, Chantal Brutel analysait les informations sur les personnes vivant en communauté, c’est-à-dire hors logement ordinaire en 2019. Ils étaient au nombre de 1,6 million, chiffre qui était déjà celui de l’année 2009[3]. Si l’on suppose que ce chiffre est encore valide en 2021, c’est, en toute rigueur, à 66 millions qu’il faudrait rapporter les 7,3 millions de descendants, soit 11,1 %. En supposant, hypothèse extrême, qu’aucun immigré ne réside en communauté, 10,9 % de descendants vaudrait pour la population totale. En supposant qu’ils y résident autant que les autres, c’est 11,1 % qu’il faudrait garder. La différence est minime. En faisant fi de la différence de champ géographique (avec ou sans Mayotte), il y aurait ainsi eu, en 2021, 10,3% d’immigrés + 10,9 % de descendants, soit 21,2 % de personnes d’origine étrangère sur deux générations dans le premier cas, mais 21,4 % dans le deuxième cas[4]. L’Insee ferait bien d’économiser ses réticences, qu’il applique d’ailleurs de manière inconstante, et avoir le courage, en s’en expliquant, de faire les additions. Pour plus de rigueur ces additions devraient porter sur un champ géographique identique : France métropolitaine pour les séries longues et France hors Mayotte pour les séries à partir de 2014.
- Chiffres manifestement erronés : Les données sur les descendants en 2005 paraissent très peu crédibles par rapport aux années 2011 et 2021. Une estimation conduite à partir de l’enquête Famille de 2011 donnait un résultat voisin (6,6 millions), mais pour la France métropolitaine[5], à celui tiré de l’enquête Emploi ici. Si l’on en croit les données publiées par l’Insee, leur nombre aurait ainsi augmenté de 2,3 millions en 6 ans (de 2005 à 2011), soit une progression de 53 %, alors que, dans les dix années qui suivent, il n’aurait augmenté que de 12 % ! Une estimation de Gérard Bouvier, tirée de l’exploitation de l’enquête Emploi 2008 et de l’enquête Trajectoires et origines de 2008, conduisait au chiffre de 4,5 millions des personnes âgées d’au moins 18 ans[6]. Je me demande donc si l’estimation de 2005 ne porterait pas sur la même tranche d’âge. Cependant, Gérard Bouvier y ajoutait le nombre de mineurs vivant dans une famille dont au moins un parent est immigré d’après l’enquête Emploi et parvenait à un total de 6,7 millions.
- La comparaison avec 2005 est encore plus aberrante puisqu’elle supposerait que le nombre de personnes nées en France d’au moins un parent immigré ait augmenté de 56 % en trois ans seulement ! Les auteurs ne font d’ailleurs aucun commentaire sur une évolution temporelle, pourtant contraire à une publication précédente, qui aurait dû leur sembler aberrante. Au lecteur de se débrouiller. C’est désolant.
1.2 Établissement laborieux d’une série temporelle parcellaire
Je n’ai pu retrouver les données sur les enfants nés en France d’au moins un parent immigré que pour quelques années, complétant ainsi très partiellement la figure 1 ci-dessus : 2008 entre 2005 et 2011 (mais le total toutes origines seulement), quatre années introuvables entre 2015 et 2020 sans compter une discontinuité méthodologique en 2021[7]. Pour l’année 2015, deux chiffres différents ont été publiés dans deux publications différentes. Dans le Portrait social 2018, le nombre de descendants d’immigrés en 2015 serait de 7,2 millions. Dans l’Insee Première publié en 2017, il serait de de 7,3 millions[8]. Quel chiffre garder ? J’ai choisi la publication la plus récente – Portrait social – en me disant que l’Insee n’aurait pas rectifié le chiffre précédemment publié sans raison. Je ne suis pas très sûre de mon choix car Chantal Brutel, dans son Insee Première, indique le recours à deux sources (Enquête Emploi, Enquête annuelle de recensement) quand le Portrait social n’indique qu’une source (Enquête Emploi). Or, il se trouve que l’enquête Emploi n’interroge que les personnes âgées d’au moins 15 ans. Les plus jeunes peuvent être repérés comme enfants d’au moins un parent immigré s’ils vivent chez leurs parents, dans l’enquête Emploi comme dans le recensement. Dans son Insee Première, Chantal Brutel écrit que l’estimation est meilleure à partir du recensement : « L’estimation issue du RP est alors privilégiée, car l’évolution du nombre d’enfants descendants d’immigrées est plus régulière avec cette source qu’avec l’EEC compte tenu de la taille des échantillons » (EEC pour enquête Emploi en continu ; je fais l’hypothèse que « descendants d’immigrées » au féminin est une coquille).
Mises bout à bout, ces données donnent une série à trous à l’évolution peu cohérente, surtout si on la compare à celle des immigrés (figure 2 ci-dessous).
Une estimation de la population d’origine étrangère en 1999 en France métropolitaine, à partir de l’enquête Famille, donnait un nombre de personnes nées en France d’au moins un parent immigré déjà supérieur au nombre d’immigrés : 5,5 millions pour 4,3 millions d’immigrés en France métropolitaine[9]. Il est peu vraisemblable que le rapport se soit inversé six ans plus tard, pour s’inverser à nouveau en trois ans ! La valeur pour 2005 est donc fausse. Celle de 2008 est bien haute et la discontinuité dans la méthode en 2021 après un changement de questionnaire très visible. En quoi entache-t-elle la série 2011-2015 (sans parler de 2008 !) ?
Figure 2.- Évolution du nombre d’immigrés et de personnes nées en France d’au moins un parent immigré depuis 2005 d’après différentes publications de l’Insee.
1.3 Évolution sur douze ans (2011-2023)
Sans remonter jusqu’en 2005, année pour laquelle les données sont manifestement fausses, examinons ce que ces données, certes imparfaites, nous disent de l’évolution de la population d’origine étrangère sur douze ans (2011-2023).
Les différences de champ géographique (avec ou sans Mayotte en 2023) jouent peu sur la proportion de personnes nées en France d’au moins 1 parent immigré. Si celle-ci avait été calculée sur la population France-hors Mayotte, cela ne changerait pas le 1er chiffre après la virgule. Par contre la différence de champ (tous ménages ; ménages ordinaires), non prise en compte, a tendance à sous-estimer la proportion de personnes nées en France d’origine étrangère de quelques points après la virgule.
En 2023, la population d’origine étrangère serait voisine de 15,3 millions, contre 12,1 millions douze ans plus tôt, soit un accroissement d’un peu plus de 3 millions (+26 %), plus forte sur la partie immigrée (+30%). Et ceci dans un contexte de stagnation du nombre de natifs au carré (Figure 3 ci-dessous). La contribution de l’Europe a légèrement faibli en raison de l’érosion de l’apport des courants d’Europe du Sud, en dépit du développement de nouveaux flux. C’est la population d’origine africaine qui a le plus augmenté, surtout celle hors Maghreb qui a cru de 76 % en douze ans. C’est aussi la diversification des flux en provenance d’Asie qui a boosté la part des personnes originaires de ce continent. Le nombre d’originaires de Turquie et du Sud-Est asiatique a peu augmenté, malgré une progression du nombre de natifs de ces origines.
en milliers
Figure 3.- Évolution 2011/2023 de la population d’origine étrangère composée d’immigrés et de personnes nées en France d’au moins un parent immigré.
Source : tableau composé à partir des données Insee.
2. Une statistique sur les populations d’origine étrangère qui aurait gagné à se fonder sur les enquêtes annuelles de recensement
Les tentatives de l’Insee pour appréhender la population née en France d’origine étrangère et son évolution à partir des enquêtes Emploi n’est pas très réussie. Le recours au recensement s’imposait depuis des années pour améliorer la connaissance. Mais la nécessité d’y introduire les questions utiles à l’observation des populations d’origine étrangère n’a convaincu le CNIS que tardivement, partiellement, et pas pour des questions de dénombrement. Dans son avis du 10 avril 2024[10], le Comité du label du CNIS annonce l’introduction d’une nouvelle question dans les enquêtes annuelles de recensement sur le lieu de naissance des parents à partir de 2025. Il faudra donc attendre la dernière collecte du cycle quinquennal, celle de l’année 2029, avant de disposer de données définitives pour l’année 2027 : « la diffusion grand public des données individuelles anonymisées relatives aux nouvelles questions n’interviendra qu’après l’EAR 2029, pour le recensement 2027 en cumul (selon le calendrier actuel de diffusion du recensement). Une première exploitation des résultats pourra avoir lieu avant cela sous forme d’étude… Une mise à disposition annuelle des nouvelles données individuelles des EAR pourra également être envisagée en amont de la diffusion publique à destination des chercheurs (via le Centre d’accès sécurisé aux données—CASD). (p. 5)» Le Comité du label ajoute qu’il constate « l’existence de débats concernant l’introduction du lieu de naissance des parents. Il invite en conséquence le service à préciser sa stratégie d’ensemble de diffusion des résultats de cette variable en lien avec les objectifs annoncés. (p. 5)»
Je rappelle que le CNIS ne s’est montré favorable à l’introduction du lieu de naissance des parents que dans la mesure où il pourrait permettre de mesurer les discriminations qui seraient, selon lui, lisibles à travers les disparités, favorisant ainsi le point de vue de la Ligue des droits de l’homme et de la défenseure des droits qui y voyait un possible usage dans les tribunaux[11]. Le CNIS y a donc consenti pour servir une bonne cause.
Mais on perçoit ses réticences à l’usage du pays de naissance des parents pour dénombrer (une mauvaise cause ?) alors que l’Insee dénombre déjà, à sa manière et mal, à partir des enquêtes Emploi, et qu’il pourrait le faire avec plus de sécurité à partir du recensement. Ajoutons que les scrupules n’étranglent pourtant pas l’Insee lorsqu’il publie par exemple qu’il y aurait 10 000 personnes nées en France d’au moins un parent immigré de Chine en 2005, à partir du petit échantillon de l’enquête Emploi (cf. figure 1).
Le problème réside évidemment, comme je l’ai déjà signalé[12], dans le changement de définition de l’immigré qui, jusque-là, désignait la personne née à l’étranger et de nationalité étrangère à la naissance. Étaient ainsi exclus les Français nés français à l’étranger. Pour poursuivre avec cette définition, il aurait fallu recueillir aussi la nationalité de naissance des parents. Ce ne sera pas le cas puisque la nationalité de naissance a déjà été jugée inutile par l’Insee et le CNIS pour les individus. Aucune chance qu’elle soit collectée pour leurs parents. La France finira donc par passer à la définition de l’immigré retenue par les organismes internationaux tels qu’Eurostat, l’OCDE, les Nations unies, qui font au plus simple pour des facilités de comparaison, et la Suède par exemple.
Le CNIS, qui s’engage en faveur des causes à la mode (lutte contre les discriminations par exemple), pourrait utilement s’engager pour une très bonne cause, celle de l’utilisateur. Il lui faudrait convaincre l’Insee qu’il est temps de s’en préoccuper en révolutionnant sa conception du service statistique auprès du public et en mettant, au service de ce dernier, un site avec une base de données digne de l’institution. Les bons exemples européens ne manquent pas. L’Insee pourrait utilement s’en inspirer. Au CNIS de l’y pousser !
Bibliographie
[1] https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381755.
[2] https://www.insee.fr/fr/statistiques/6793314?sommaire=6793391&q=Figure+1+-%20Nombre+d%E2%80%99immigr%C3%A9s+et+descendants+d%27immigr%C3%A9s+vivant+en+France+selon+le+pays+d%E2%80%99origine.
[3] https://www.insee.fr/fr/statistiques/6462842#encadre.
[4] Ce serait un peu moins avec le chiffre définitif de population : 67 697 en 2021 au lieu de 67 626 comme indiqué dans le tableau.
[5] Michèle Tribalat, « Une estimation des populations d’origine étrangère en France », Espace populations sociétés, 2015/1-2, https://journals.openedition.org/eps/6073.
[6] Gérard Bouvier, « Les descendants d’immigrés plus nombreux que les immigrés : une position française originale en Europe », Insee Référence, 10/10/2012 ; https://www.insee.fr/fr/statistiques/1374014?sommaire=1374025.
[7] Année 2012 : France, portrait social, édition 2015 – Insee Références, page 151 ; https://www.insee.fr/fr/statistiques/1906593?sommaire=1906605
Année 2013 : France, portrait social, édition 2016 – Insee Références, page 151 ; https://www.insee.fr/fr/statistiques/2492220?sommaire=2492313.
Année 2014 : France, portrait social, édition 2016 – Insee Références, page 159 ; https://www.insee.fr/fr/statistiques/3197277?sommaire=3197289.
Année 2015 : France, portrait social, édition 2017 – Insee Références, page 153 ; https://www.insee.fr/fr/statistiques/3646124?sommaire=3646226.
Année 2020 : France, portrait social, édition 2021 – Insee Références, page 131 ; https://www.insee.fr/fr/statistiques/5432149?sommaire=5435421. ; ou « Femmes et hommes, l’égalité en question », Insee références, édition 2022, page 9 ; https://www.insee.fr/fr/statistiques/6047719?sommaire=6047805&q=descendants+d%27immigr%C3%A9s au millier près !
Année 2021 : « Immigrés et descendants d’immigrés », Insee Références Edition 2023, page 81 ; https://www.insee.fr/fr/statistiques/6793230?sommaire=6793391#tableau-figure2.
Année 2022 : France, portrait social, édition 2021 – Insee Références, page 81 ; https://www.insee.fr/fr/statistiques/7666833?sommaire=7666953.
Année 2023 : Origine géographique des descendants d’immigrés, Données annuelles 2023, Chiffres clés, 29/08/2024 ; https://www.insee.fr/fr/statistiques/4186761#tableau-figure1.
La discontinuité méthodologique conduit à un chiffre en 2021 inférieur à celui de 2020 que l’Insee explique ainsi : « En 2021, le questionnaire de l’enquête Emploi, source utilisée pour mesurer le nombre de descendants d’immigrés de la deuxième génération, a changé et une révision importante à la baisse des mages de calage démographique a été effectuée. Par rapport aux derniers chiffres publiés, le nombre de descendants d’immigrés en 2021 est révisé à la baisse par rapport à 2020 (7,35 millions contre 7,62 millions), principalement à la suite de cette révision à la baisse des marges démographiques) ».
[8] Chantal Brutel, « Être né en France d’un parent immigré », Insee Première n°1634, février 2017, https://www.insee.fr/fr/statistiques/2575541.
[9] Michèle Tribalat, « Une estimation des populations d’origine étrangère en France en 1999 », Population 59(1), 2004.
[10] https://www.cnis.fr/wp-content/uploads/2024/05/ac-2024-insee-ear-annuelle.pdf.
[11] https://micheletribalat.fr/435108953/452329412.
[12] Ibid.